Le e-commerce continue de gagner du terrain en France et transforme durablement les comportements d’achat. Quels secteurs tirent leur épingle du jeu ? Qui sont les e-acheteurs en 2025 ? La Fevad vient de publier son bilan annuel du e-commerce. Livraison, intelligence artificielle, omnicanal, marketplaces, international… On vous résume ici les chiffres clés et les grandes tendances à retenir pour anticiper les prochains mouvements du secteur.
Le e-commerce s’impose comme un véritable levier de confort et d’efficacité pour les Français. En 2025, d’après les Chiffres Clés du e-commerce 2025 de la Fevad, 88 % des Français qui reconnaissent son impact sur leur quotidien, le jugent positif, et ce, toutes catégories socioprofessionnelles confondues.
En 2024, le e-commerce B2C a franchi un nouveau cap avec un volume d’affaires record de 175,3 milliards d’euros pour l’ensemble des produits et services, soit une progression de 9,6 % par rapport à 2023. Cette croissance s’explique notamment par une reprise des commandes de produits, qui retrouvent leur niveau post-Covid de 2021, avec 66,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,28 milliard de transactions enregistrées.
Du côté des services, la tendance est encore plus marquée. Les ventes ont plus que doublé depuis 2020, passant de 48,2 milliards à 108,4 milliards d’euros en 2024. Cette hausse s’explique en grande partie par l’augmentation des prix dans des secteurs clés comme l’énergie, le transport ou encore l’hôtellerie.
En 2024, le e-commerce représente 11 % du marché du retail en France. Cette progression est largement portée par le secteur de l’équipement de la maison, qui concentre à lui seul 28 % des parts de marché. L’équipement high-tech arrive en tête avec 31 % de part de marché, suivi de l’électroménager, à 25 %.
Autre indicateur fort : les places de marché (marketplaces) continuent leur montée en puissance. Elles réalisent 31 % du chiffre d’affaires des ventes de produits en ligne cette année, contre 29 % en 2023.
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Les marketplaces comme Amazon, Shein et Temu ont fortement contribué à l’augmentation de ces parts de marché, portées par la promotion des influenceurs à travers le monde. Néanmoins, une loi a été votée en France le 10 juin 2025, interdisant aux influenceurs la promotion de produits d’ultra fast-fashion, qui cible directement les géants Shein et Temu. Cette nouvelle laisse imaginer un ralentissement de la croissance des marketplaces, réduisant une partie de visibilité des plateformes d’ultra fast-fashion.
Le e-commerce continue de séduire massivement les Français. En 2025, d’après les Chiffres Clés du e-commerce 2025 de la Fevad, 73,3 % des individus de plus de 15 ans ont effectué au moins un achat en ligne au cours des 12 derniers mois, un chiffre supérieur de 8 points à la moyenne européenne.
Ce comportement se décline sur plusieurs écrans, et non uniquement sur mobile comme on aurait pu le prévoir :
Le e-commerce français repose sur une base solide d’acheteurs jeunes, connectés et urbains, avec une forte pénétration chez les CSP+. Un levier à ne pas négliger pour les marques qui ciblent ces profils.
En 2024, 32 % des Français déclarent avoir significativement augmenté leurs achats en ligne. La tendance se confirme avec une moyenne de 62 commandes par personne sur l’année. La régularité d’achat reste stable : 48 % des e-acheteurs effectuent en moyenne une commande par mois.
Les catégories de produits et de services ne sont pas sollicitées de la même manière, mais certaines dominent largement les préférences des consommateurs.
Côté produits :
Côté services :
Les données confirment que la mode, la beauté, le tourisme et la culture sont les grands favoris des e-acheteurs français. Ces secteurs se distinguent par leur forte récurrence d’achat et leur capacité à toucher un large public, faisant d’eux des leviers majeurs dans l’écosystème e-commerce actuel.
On peut considérer le parcours d’achat d’aujourd’hui comme un tunnel hybride. Plus de 8 Français sur 10 déclarent effectuer des recherches en ligne avant d’acheter, quel que soit le canal.
La recherche en ligne devient une étape incontournable dans la décision d’achat, quel que soit le canal de conversion final. Enfin, c’est le secteur du tourisme qui reste le plus digitalisé : 44 % des achats se font directement sur Internet.
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La carte bancaire demeure le moyen de paiement privilégié pour les achats en ligne, utilisée par 89 % des consommateurs. Toutefois, les solutions de paiement électronique connaissent une croissance notable, adoptées par 46 % des e-acheteurs, soit une hausse de 9 points en un an.
Par ailleurs, les options de paiement flexibles séduisent de plus en plus, s’adaptant aux besoins des utilisateurs :
Concernant la livraison, la majorité des e-acheteurs (81 %) favorisent la livraison à domicile, qui représente 54 % des livraisons totales en France. Le coût de la livraison reste le facteur principal influençant leur choix. La livraison en point relais constitue 45 % des livraisons hors domicile, attirant les consommateurs notamment grâce à des tarifs plus avantageux que d’autres modes de livraison.
La crise du Covid-19 a profondément modifié les mentalités et les comportements d’achat, en particulier chez les jeunes générations. On observe 2 tendances clés :
En 2024, d’après les Chiffres Clés du e-commerce 2025 de la Fevad, 153 000 sites marchands actifs sont recensés par le panel iCE PSP Fevad, soit une hausse de 9 % par rapport à 2023. Grâce à des plateformes comme Shopify ou WordPress, lancer une boutique en ligne est devenu plus accessible. Même si les opportunités de lancer son site augmentent, le classement des sites e-commerce les plus fréquentés reste inchangé par rapport à 2023 : Amazon domine avec 25,59 millions de clients, suivi de près par E.Leclerc, Cdiscount, Fnac et Carrefour.
En 2024, l’intelligence artificielle générative s’impose comme la priorité stratégique des e-commerçants français. Perçue comme l’innovation la plus prometteuse, elle est désormais utilisée par 82 % des entreprises, soit une progression de 11 points en un an.
L’internationalisation est une ambition forte : 81 % des sites e-commerce français prévoient d’augmenter leurs ventes à l’international dans les deux prochaines années. La France se classe d’ailleurs dans le top 3 des pays européens en termes de chiffre d’affaires en ligne, avec 66,9 milliards d’euros, derrière l’Allemagne (80,6 milliards) et le Royaume-Uni (150,7 milliards).
D’après les Chiffres Clés du e-commerce 2025 de la Fevad, le e-commerce B2B poursuit sa progression, mais à un rythme modéré. En 2025, le chiffre d’affaires n’enregistre qu’une hausse de 4 %, dans la continuité de l’année précédente. Si la dynamique semble ralentir, il faut tout de même la mettre en perspective : depuis 2019, le marché a tout de même progressé de 52 %, avec un pic notable post-Covid à +16 % entre 2020 et 2021.
L’usage des technologies dans le cadre des achats B2B progresse, mais révèle aussi des limites, notamment lorsqu’il s’agit de remplacer l’accompagnement humain. 29 % des acheteurs professionnels déclarent avoir déjà utilisé un chatbot pour une demande d’information, mais ce taux chute à 23 % en cas d’urgence, et tombe à 11 % pour passer une commande.
Signe révélateur : 34 % des répondants refusent l’idée de finaliser une commande via un agent conversationnel automatisé. Ces chiffres confirment que, dans le B2B, la relation humaine et le conseil restent des éléments essentiels du parcours d’achat.
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Si l’intelligence artificielle occupe une place centrale dans les stratégies d’innovation en B2C, son usage en B2B reste encore limité — mais prometteur. Seuls 7 % des acheteurs affirment avoir déjà utilisé l’IA pour mieux comprendre un produit ou un service, via par exemple l’analyse de notices ou de documentations techniques.
Toutefois, les intentions laissent entrevoir un potentiel de croissance important :
Ces chiffres témoignent d’un marché B2B en phase de transition : l’IA est prise au sérieux, mais perçue comme un outil qu’il faut encore prendre en main. Pourtant, les sites e-business ne font pas exception : face à l’évangélisation de l’IA, ces plateformes doivent adopter une stratégie GEO pour assurer leur visibilité.
L’enjeu pour les acteurs B2B sera donc de proposer des solutions technologiques utiles, intuitives et suffisamment fiables pour accompagner des processus d’achat complexes. Pour Dedi, cela signifie concevoir des sites e-commerce B2B capables d’intégrer des fonctionnalités avancées, comme l’IA ou les chatbots, tout en respectant les spécificités de ce marché :
La technologie doit venir en soutien, non en substitution, de la relation commerciale.
Face à un e-commerce en constante évolution, les acteurs, qu’ils soient B2C ou B2B, doivent aller au-delà de la simple mise en ligne d’un catalogue.
Les consommateurs attendent des expériences d’achat fluides, personnalisées, responsables et cohérentes sur l’ensemble des canaux.
Les entreprises, quant à elles, cherchent à rationaliser leurs parcours d’achat, sans perdre la richesse de la relation humaine.
L’IA, les marketplaces, la seconde main, le paiement fractionné, l’internationalisation : autant de leviers qu’il faut désormais articuler dans votre stratégie digitale.
C’est dans cette logique que Dedi accompagne les entreprises dans la création de plateformes e-commerce sur mesure, à la fois robustes, évolutives et adaptées aux réalités B2C comme B2B de chaque métier.
Que vous ayez besoin d’un site orienté conversion, d’une architecture headless, d’une intégration poussée de l’IA ou d’un back-office adapté à vos process internes, nos experts sont à votre écoute !
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